Lieu du concert :
Temple des Eaux-Vives (pl. de Jargonnant)
Télécharger le plan
Calculer l'itinéraire
Heure du concert :
20h30
Prix des places
30.- / 20.- (AVS) / 10.- (membres et étudiants)
Musiciens
Stefan LEGEE trombone
Paul ROUSSEAU viole de gambe
Stéphanie PAULET violon
Krzysztof LEWANDOWSKI basson
William DONGOIS cornet à bouquin & direction
Vincent Bernhardt clavecin
De l’art du contrepoint à l’art de la fugue
La forme fuguée que Bach lègue à la postérité est l’aboutissement d’une longue évolution. L’écriture polyphonique provient des techniques d’improvisations à plusieurs voix utilisées au cours du 15ième siècle, après la découverte sur le continent, pendant la guerre de trente ans, des faux-bourdons en sixtes parallèles pratiqués par les chantres anglais.
Ces techniques, codifiées, dés le 15ième siècle en Europe dans un grand nombre de traités servent tout autant aux chantres qu’aux joueurs d’instruments, à la musique profane comme à la musique d’église.
Ce programme est conçu comme un jeu de miroir entre les fugues de J-S Bach et les compositions contrapunctiques de ces prédécesseurs. Il juxtapose différentes formes musicales issues de l’art du contrepoint, caractéristiques de la musique vivante de la Renaissance à ses « aboutissements » que sont à la fois le motet selon Palestrina et la fugue selon Bach.
Le point commun de toutes ces compositions ? Elles se définissent par « l’horizontalité ».
Chaque voix suit sa ligne, il n’y a pas à proprement parler de hiérarchie. Chacun est un soliste et suit sa voix en harmonie avec les autres. Un « concert brisé » est alors idéal pour la clarté polyphonique en dépit de l’idéal humaniste de la Renaissance qui voit dans le consort le canon idéal de l’ensemble instrumental.
L’iconographie atteste que cornet, violon, trombone, viole, basson (sous forme Renaissance ou baroque) et clavecin ou orgue jouèrent ensemble de la Renaissance à la première moitié du 18ième siècle. Il est hautement improbable que ces instruments furent réunis pour jouer la musique du maître de Weimar, sauf en quelques grandes occasions liturgiques, où intégrés à l’orchestre, ils jouèrent ensemble certaines des cantates de J-S Bach.
Josquin des Prés | Inviolata, intagra et casta es |
Johann Sebastian Bach | Contrapunctus I |
De Las Infantas | Canon sur cantus firmus |
Johann Sebastian Bach | Contrapunctus III |
P. da Palestrina | Descendi in horum nucum |
Johann Sebastian Bach | Contrapunctus IV |
Correa de Arauxo | Tiento 54 a dos tiples |
Johann Sebastian Bach | Contrapunctus XII |
Eugène du Caurroy | 5 fantaisies sur « une jeune fillette » |
Johann Sebastian Bach | Contrapunctus XV |
Tallis | In Nomine |
Johann Sebastian Bach | Contrapunctus IX |